La pêche du bar en Manche


Ce site est destiné à publier et partager des photos et
souvenirs sur la pêche du bar aux leurres principalement.
Je la pratique du bord ou en bateau, en Haute Normandie
et dans les Côtes d'Armor en Bretagne. Vous y trouverez aussi quelques infos et récits sur la truite fario et la truite de mer que je pêche en Haute Normandie.

Noeuds
Leurres
Les Pêches du loup et du bar au lancer
Bar : techniques

PECHE AUTORISEEE VILLERVILLE





La technique du Surfcasting consiste a envoyer l'appât le plus loin possible dans l'océan,
idéalement plus loin que la troisième vague pour atteindre les zones où se trouvent les plus belles prises.

Bar : les postes


La taille de reproduction du bar est de 42cm, ainsi si vous voulez être certain de prendre un bar qui s'est reproduit au moins une fois, fixez vous la taille minimale de capture à 42cm. C'est ce que appelle la taille biologique.


La silhouette du bar permet de l’identifier facilement : Corps fusiforme et tête assez grande fendue d'une large bouche; 2 nageoires dorsales dont la première est tendue de rayons épineux. Sa couleur va du gris sombre au vert olive sur le dos, et le ventre est blanc brillant : ce qui donne un ensemble gris-clair.

Le bar apprécie beaucoup les eaux très agitées : vague, houles, courants; il se nourrit intensément en période de tempête. Température : Le bar survit dans des eaux allant de 2°C à 32°C, mais ne se nourrit pas en dessous de 7°. Sa croissance est stoppée en dessous de 10°, elle paraît la meilleure aux alentours de 22°C. Salinité : Le bar supporte les eaux plus ou moins salées : de 0,5‰ à 40‰, sachant que la salinité de la mer est de 35‰.

Le bar chasse en pleines eaux en banc ou dans les eaux agitées, dans un remous face au courant en solitaire. Il se tient aussi à l’affût parmi les roches près du fond ou parmi les algues. Enfin à l’affût parmi les gros rouleaux à l'entrée des plages, il guettent ses proies que lui apportent les vagues.
Le bar est sensible aux sons, il les localise et s’approche. Ces bruits sont perçus jusqu’à 15-20 mètres de distance. Par contre, les sons violents (travaux par exemple) font fuir le bar, sauf s’il s’y est habitué. Ce qui le perd face à sa méfiance, c’est sa voracité.

Nom commun : Bar, loup, loubine,bar commun, bar franc, bailleta, barreau, braok, brègue, brigne, crossia, crossie, drenet, drinée (jeune), drenek (breton), efache, gutgareo, ladatte, loubas négro, loup en Méditerranée, lubin, lubine, loubine, loubineau, louvine, loubas (provence), loubassou, loupassou, lupin, lupina, lupinatcha, lupo, luvassu, llobarro, négré, perche de mer, pique, rabalo, ragola
Anglais : European seabass, sea wolf, sea perch, bass, white sea-bass.
Nom scientifique: DICENTRARCHUS LABRAX.
Famille : SERRANIDES.
Ordre : PERCIFORMES.

S'il y a bien une certitude dans la pêche, c'est qu'on ne prendra rien là où il n'y a rien ! C'est trivial mais on voit quantité de pêcheurs plus préoccupés par la technique du moment que par le choix du poste. La priorité c'est l'observation, tout le temps que vous passez au bord de l'eau, ou sur l'eau, avec ou sans canne. Quand vous repérez des poissons à une heure donnée de la marée et un lieu précis, vous pouvez espérer les retrouver le jour suivant. Il est alors facile d'affiner votre technique à ce moment-là. Mais il ne sert à rien de changer sans arrêt de technique sur un même poste sans le moindre résultat. Vous rentrerez systématiquement sans savoir pourquoi vous êtes bredouillle : le temps ? Le poste ? La marée ? Le leurre ?Personnellement, je préfère me balader avec 2 ou 3 excellents leurres (dont le tide minnow 135 - cf page sur les leurres) et parcourir du terrain pour découvrir des postes. A chaque fois que j'obtiens un bon résultat, j'essaie de le reproduire, sur le même poste, même marée, pour tester les conditions météo. Puis je modifie l'horaire de marée etc. Une chose à la fois !
Ci -dessous vous trouverez la description de quelques postes types que j'ai pu tester et approuver. Bien sûr, je ne vous donnerai pas les coordonnées GPS, mais juste la configuration pour commencer votre prospection.
1- Les eaux saumâtres
Les poissons se positionnent souvent dans une zone de variation : variation de la salinité, de la température, de la quantité d'oxygène etc. Les estuaires présentent à la fois une variation de température et une variation de la salinité. Il est possible d'y trouver de très gros poissons, souvent solitaires, qui longent les fonds ou les bordures à la recherche de crabes. L'idéal est d'y pêcher par temps calme et coefficient assez faible, autour de la marée basse, pour avoir une eau encore claire. On peut alors longer les berges et, avec des verres polarisants, chercher les poissons sous les algues. La pêche peut se pratiquer au leurre bien sûr, à la mouche (je n'ai jamais essayé encore) ainsi qu'avec un morceau de maquereau (voire un maquereau entier) de nuit pour les plus courageux.
Les bars peuvent remonter très haut les cours d'eau y compris paraît-il, dans l'eau totalement douce.
En Normandie il y a également des zones, au pied des falaises, avec des sources d'eau douce. Ce ne sont donc pas des estuaires mais ces sources peuvent attirer de beaux poissons.

2- Les plages
C'est le poste le plus confortable pour les touristes ! Une grande plage, en plein été, avant ou après l'arrivée des baigneurs est souvent un excellent poste de pêche au leurre. Je pêche les pieds dans l'eau (en waders ou non) et lance soit au large, soit sur le long de la plage. Il est étonnant de voir que les bars peuvent attaquer dans 20 cm d'eau, dans l'écume. Il est préférable d'y aller quand il y a des vagues (disons de 20 à 80 cm - pas trop grosses sinon c'est impratiquable au leurre) car elles remuent le sable d'où jaillit la nourriture que viennent chercher les bars. Il est essentiel de ramener le leurre jusque devant soit car l'attaque peut intervenir au dernier moment, surtout quand vous sentez que le leurre tape sur le fond. Je trouve que les meilleurs moments sont au lever et au couher du soleil. Là encore, c'est la variation de luminosité qui est intéressante.
Pour trouver les postes (les plages sont grandes), je vous conseille de prendre un masque et un tuba et de plonger en fin d'après-midi, au milieu des baigneurs et vous verrez s'il y a du poisson. Si vous voyez des bancs de sprats ou de lançons, c'est bon signe, il y a sûrement des prédateurs dans le coin. Si c'est le cas, revenez avec votre canne un peu plus tard dans la soirée...

3- Les roches du bord
C'est évidemment très vague. A moins d'être chasseur sous marin, il est difficile de connaître des bons postes dans les roches. En Bretagne, il y en a partout ! Et on ne prend pas des bars à chaque lancer ! Je conseille de pêcher soit les bordures des plages (limite sable/roche : encore une variation...), soit des zones très abruptes ou la houle vient se briser face au large. Encore une fois, inutile de lancer loin, bien au contraire. Plutôt que de vous positionner à la pointe de roche, faites des lancers au ras des rochers, voire en dessous, et rester en arrière pour ne pas projeter votre silhouette.

4- Les épaves en bateau (avec combiné GPS/sondeur)
C'est le poste par excellence, l'appartement à bars ! Mais pas tout le temps, il y a des moments de marées meilleurs. Je pense que l'étale est un bon moment : les poissons peuvent sortir facilement et on s'accroche beaucoup moins quand il n'y a pas de courant. Préférez donc les petits coefficients si vous ne voulez pas y laissez votre boîte de leurres. Quelle technique ? Personnellement, je pêche au leurre souple en dérive, à la verticale. Ca évite le mal de mer, ça permet de balayer du terrain et la verticale assure un bon contact avec le fond (ou juste au-dessus de préférence !). Mais attention, il peut très bien y avoir des poissons entre deux eaux, voire en surface au dessus de l'épave. A vous d'adapter le poids du leurre suivant la profondeur des poissons. Le jig peut permettre de maintenir le contact quand il y a trop de courant. Avant de choisir le leurre pour attirer le poissons, choisissez-le en fonction du courant, de la profondeur et des risques d'accrochage. Le montage Texan est une solution efficace, mais vous pouvez aussi utiliser du fil plus fin pour attacher vos hameçons au leurre, ça permet de perdre l'hameçon plutôt que le leurre entier.
   
   




Bar : mes leurres
Vous trouverez ici tous les leurres que j'utilise et que je fabrique.
Nous avons tous nos modèles préférés, mais j'essaie de donner un avis objectif sans tomber dans les travers du collectionneur. Dans la pêche à la mouche, on distingue les mouches d'ensemble et les imitations réalistes. Et les mouches d'ensemble sont très efficaces quand elles sont bien présentées. Il ne faut jamais oublier la priorité : trouver un poste avec des poissons ! Ce qui est déjà un problème pour nombre d'entre nous !

Le TIDE MINNOW 135 SURF (marque DUO)

C'est le leurre qui me donne les meilleurs résultats du bord, dans cette couleur naturelle. Un vrai lançon !
Il est particulièrement efficace de la plage quand, dans l'écume des vagues en été, il tape le sable dans 50 cm d'eau tel un lançon qui s'enfouit.
Il est également excellent au pied des falaises de Haute Normandie, dans les failles créées par le ruissellement dans le calcaire. J'ai pris des bars de plus de 4 kg avec, dès que l'eau s'éclaircit un peu.
Son maniement est aisé car il nage déjà très bien avec une simple récupération linéaire, on ressent parfaitement ses vibrations. Comme il flotte, cela permet de lancer sur des rochers à peine immergés. De plus, il se lance très loin dans cette taille.


Le SAMMY 100 (marque LUCKY CRAFT)

  Leurre de surface, excellent quand l'eau est calme et claire. Je pêche avec un modèle blanc dans les estuaires et les rades de port à marée montante. Il y a souvent beaucoup de mulets et quelques bars.
C'est un leurre léger qui demande une certaine maîtrise pour l'animer correctement en "walking the dog". Il faut juste s'entraîner à synchroniser le mouvement du scion et la vitesse de récupération. Je lui ajoute toujours un teaser (plume blanche ou une imitation de poissonnet) 1 m au-dessus.


Le SHAD GT (marque DELALANDE)

Excellent shad (parmi d'autres) dans cette couleur ou plus simplement en bleu/blanc ou noir/blanc. Ajoutez-y une tête plombée de votre choix et vous êtes prêt pour pêcher sur épave. Il suffit de le laisser couler au fond et de l'animer en dandinant. N'hésitez pas à le faire remonter de plusieurs mètres de temps à autres car les touches arrivent parfois à la remontée. Gardez également toujours le contact avec le leurre quand il descend. Attention cependant au montage si vous vous accrochez souvent : optez pour un montage Texan (en fendant le leurre). Et si votre sondeur indique un banc de poissons au-dessus de l'épave, inutile de perdre des leurres au fond, pêchez "à la volée".


Le SUPER SPOOK (marque HEDDON)

Leurre de surface de référence ! Il a fait ses preuves et a l'avantage de ne pas coûter cher (moins de 10€). Il existe en plein de coloris mais celui-ci, ou le modèle tout blanc, me convient bien. Comme le SAMMY cité plus haut, il s'anime en "walking the dog" assez facilement mais est plus volumineux et permet des lancers beaucoup plus longs. J'y ajoute également un teaser. J'aime beaucoup l'utiliser en bateau dans peu d'eau à la montante. On peut enlever le premier hameçon sans problème.


   
   

Bar : Techniques







Comme je le disais précédemment, la technique n'est que secondaire par rapport à la prospection des postes. La bonne pratique selon moi consiste à prospecter avec des leurres "valeurs sûres" c'est-à-dire de taille intermédiaire et de couleur naturelle. Mes références sont présentées dans l'onglet "Mes leurres". On peut juste prendre différents leurres pour plonger plus ou moins car la profondeur fait partie de la recherche des postes. Une manière de prospecter efficacement (quand il n'y a pas de manifestation apparente de poissons) est aussi de laisser des lignes de fond avec du maquereau, de la seiche et des vers pendant une nuit. Je le fais parfois sur la plage (hors zone de baignade !!!) et ça me permet de voir ce qu'il en est sachant que la nuit est propice et qu'avec une ligne de 25 hameçons, les chances sont grandes de piquer un bar s'il y en a quelques uns. Si on ne prend rien, c'est quand même mauvais signe.


Quelles sont les principales techniques pour le leurre ?
Le critère numéro 1 est la profondeur avec 4 grandes familles : la surface, la première couche d'eau (entre 0 et 1m), la zone intermédiaire et le fond (entre le fond et 2m au-dessus). La couche la plus délicate est la zone intermédiaire car, sans sondeur, on pêche en aveugle sur une épaisseur d'eau parfois importante.
La surface
La pêche en surface se pratique quand il y a des chasses mais aussi quand on pêche dans moins de 5m d'eau environ. Le principe est de simuler une chasse, une agitation et déclencher l'agressivité du bar. Lors de chasses importantes, il peut être préférable de pêcher la première couche car votre leurre de surface risque de passer inaperçu et parce que les plus gros poissons ont tendance à attendre tranquillement sous la chasse que les proies blessées tombent devant eux. C'est plus facile pour un gros pépère...
Les leurres de référence sont le super spook et le sammy, blancs. Il faut animer ces leurres en "walking the dog" (zig zag) en exerçant de petites tirées sur le scion de la canne. On peut aussi faire des mouvements plus amples. Bref, il faut manipuler pour progresser. Je conseille fortement de monter un teaser en amont du leurre : pour cela il suffit de monter une potence de 5-10 cm sur le bas de ligne à environ 50 cm du leurre et d'y attacher un tout petit leurre (plume de mitraillette, petit raglou, gummy etc.). Cela multiplie les chances notamment par ça rend l'effet de chasse plus réaliste et que ça créé une concurrence entre le bar et le leurre. Le bar prend le dessus soit en substituant la proie au leurre (on le pique sur le teaser), soit en attaquant le leurre.
Si la mer est forte, le sammy et même le super spook peuvent être délicats à manier correctement. Dans ce cas, l'utilisation d'un popper ou d'un poisson à hélice (big big) peut s'avérer plus aisée.

La première couche
Là, pas d'histoire : le tide minnow ! Je ne monte pas de teaser dessus car ça peut perturber sa nage. Dans le cas d'une chasse, on peut aussi utiliser le tide minnow ou une petite cuillère pas trop lourde. Un montage avec un buldo ou une bombette + un raglou ou cuillère tournante est aussi excellent mais je trouve cette technique un peu lourde et encombrante (il faut généralement une canne longue et puissante).

La couche intermédiaire
Tout est possible : le leurre à longue bavette, la cuillère, un plomb + raglou etc. On pratique en général dans cette couche en plein courant.

Le fond
2 principales techniques pour pêcher au fond : le leurre souple et le jig. Le choix de la technique doit se faire en fonction du courant et de la profondeur, bref en fonction de la difficulté que vous avez à atteindre et ressentir le fond, l'objectif étant de dandiner au ras du fond et de faire cogner le leurre sur le fond. Le jig coule plus vite car il ne nage pas comme le leurre souple. Je conseille fortement, pour le jig, de monter un hameçon simple "assist hook" en tête du jig (côté moulinet) pour éviter de s'accrocher. Par ailleurs, je ne recommande pas les assist hooks tout prêts car ils sont souvent montés sur de la cordelette très résistante : si vous vous accrochez vous perdrez tout car la cordelette est plus solide que votre bas de ligne. Je préfère monter un hameçon simple avec un brin de fil moins résistant que mon bas de ligne : si je m'accroche, je perds l'hameçon, pas le jig Record personnel : 2,3 kg, été 2010. Quelle touche !
   

   



Les Pêches du loup et du bar au lancer
Bord et Bateau

Pêche du loup et du bar au lancer : Leurres de surface, poissons nageurs, leurres souples, pêche à la bulle, lancer léger… Comment pêcher le loup ou le bar au leurre ? Les principaux leurres et leur mode d'animation pour pêcher le loup et le bar au lancer.

La pêche du loup et du bar au leurre a connu depuis une quinzaine d'années un engouement exponentiel sur tout le littoral français. C'est la technique numéro un des pêcheurs de l'Atlantique, de la Manche et de la Mer du Nord pour attraper des bars en pêchant du bord comme en bateau. En Méditerranée, la pêche du loup au lancer se pratique essentiellement du bord et se révèle plus difficile qu'en Atlantique, avec des résultats qui se font souvent désirer. Dans la majeure partie des cas, la pêche du loup au leurre se déroule par mauvais temps sur des postes rocheux battus des vagues. Des conditions pas vraiment faciles, en particulier l'hiver, mais qui se révèlent les plus propices pour réaliser de belles pêches de loup au leurre. Du point de vue des techniques, on distingue le lancer lourd, à la bulle qui est une pêche du bord consistant à propulser de petits leurres derrière un bulrag ou une bombette à l'aide d'une canne longue et puissante. C'est la pêche à l'ancienne, moins technique du point de vue des animations à mettre en œuvre, mais qui se révèle toujours aussi efficace en particulier par très gros temps où il est difficile de pratiquer avec une canne fine et légère. Le lancer léger se pratique dans des conditions plus clémentes, du bord comme en bateau avec des cannes plus courtes et plus nerveuses, spécialement adaptées au maniement des leurres à bar.

Où ? Les postes à prospecter :

Les loups et les bars apprécient tout particulièrement les eaux brassées, écumeuses et les zones soumises à des courants marqués. Que vous pêchiez en Atlantique ou en Méditerranée, ciblez en priorité des postes soumis à ce type d'influence pour y rechercher du Labrax avec un maximum de chance de capture. Observables de passage sur tous les types de postes qui composent le littoral, les loups et les bars affectionnent particulièrement les estuaires, les embouchures des petits fleuves côtiers et les parcs ostréicoles. Ce sont des postes à prospecter d'office pour les pêcher au lancer de leurre. Les concentrations en loups ou bars y sont plus importantes qu'ailleurs ce qui facilite leur pêche. Les poissons sont plus faciles à localiser et l'effet de concurrence alimentaire entre les individus les incite à attaquer les leurres beaucoup plus volontiers.

Quand ? Les conditions météorologiques à privilégier :

Les périodes de mauvais temps sont les plus indiquées pour pêcher en Méditerranée avec un vent de mer qui souffle à la côte en générant des vagues et beaucoup d'écume au pied des rochers. C'est dans ces conditions qu'interviennent 95% des touches de loup au leurre en Méditerranée. Autant le savoir et s'y préparer. En Atlantique, Manche ou mer du Nord, l'influence des marées est aussi déterminante que l'est le vent en Méditerranée. Les périodes les plus propices se situent en général autour de l'étale, mais toutes les phases de la marée sont à tester car les périodes où les bars sont les plus actifs varient également en fonction des coefficients. Le loup et le bar se pêchent au leurre toute l'année avec printemps et automne comme période les plus propices pour le bar en Atlantique et l'hiver pour le loup en Méditerranée. Prédateur nocturne, le loup attaque volontiers les leurres même dans le noir le plus complet.

Les leurres pour pêcher le loup et le bar au lancer :

Les leurres souples : Toujours d'actualité pour leur incroyable efficacité, imitations d'anguillon, de lançon ou dotés d'une forme de vrai poisson, les leurres souples produisent des ondulations irrésistibles sur les poissons chasseurs. Leur fluidité de nage les rend redoutables sur une majorité de prédateurs, bien souvent supérieurs en rendement que toutes les autres familles de leurre. On peut pêcher avec le leurre souple sans plomb monté derrière une bulle ou une bombette, de même que monté sur une petite tête plombée de quelques grammes. L'animation s'effectue plutôt sur un mode linéaire, réalisée en alternant accélérations, ralentissements et des embardées latérales. On pourra également ménager des pauses plus ou moins longues au cours desquelles on laisse le leurre travailler tout seul sous l'effet des vagues. Une méthode redoutable en lancer parallèle, lorsqu'on s'efforce de lancer le long des rochers plutôt que vers le large.
Leurre de surface : Les leurres de surfaces regroupent les poissons à hélices, les stick-baits et les poppers. Les premiers sont largement passés de mode, supplantés d'efficacité par les stick-baits, leurres en forme de banane qui présentent une tête arrondie orientée vers le ciel. Ces derniers développent une nage en zigzag très attractive sur les loups et les bars. Cette ondulation qui peut être plus ou moins ample en fonction des leurres et de l'animation mise en œuvre se développe en produisant des tirées de cannes plus ou moins nerveuses (jerking) pendant le ramené de la ligne. Les leurres de la famille des poppers se manient sur le même mode d'animation, mais produisent des nages différentes. Doté d'une cavité au niveau de la face avant, le popper provoque des gerbes d'eau et des turbulences sous l'impulsion des tirées de cannes. Beaucoup moins discret que le stick-bait qui louvoie sans effervescence, le popper est un leurre bruyant étudié pour être repéré de loin et énervé les chasseurs. Les leurres de surface sont très amusants à utiliser pour leur côté spectaculaire. La sensation au moment de l'attaque du loup ou du bar est décuplée puisqu'on voit le poisson monter sur le leurre et le gober. Un moment toujours magique. Pas aussi toujours efficaces que les poissons nageurs ou les leurres souples, les leurres de surface sont toujours de bons alliés pour signaler la présence des poissons. Même s'ils ne l'attaquent pas forcément, les prédateurs présents sur zone se manifestent très souvent à l'arrière du leurre par des suivis ou des approches qui permettent de les repérer. Sûr de la présence de loup ou de bar, on pourra alors insister sur la zone en proposant d'autres type de leurre.
Poissons nageurs : Les poissons nageurs sont des leurres plongeants qui travaillent plus ou moins profondément en fonction de la forme et de la taille de leur bavette. Les poissons nageurs de type jerk-bait, à courte bavette, sont de loin les plus utilisés pour pêcher le bar ou le loup au lancer. Il s'agit littéralement de leurre à secouer par des séquences de tirées de cannes effectuées conjointement au ramené de la ligne (jerking, twitching, …) et qui ont pour effet de désaxer la nage du leurre, par des embardées, des tressautements, … Les poissons nageurs de dernière génération se révèlent très techniques à manier et permettent aux pêcheurs expérimentés de développer des effets de nage d'un réalisme époustouflant capables de duper les poissons chasseurs les plus méfiants.

Le matériel recommandé pour pêcher le loup et le bar au lancer :

Pêche à la bulle :

  • Une canne de type buldo d'une longueur de 3m30 à 4m20 et d'une puissance de 60/120 grammes
  • Un moulinet en taille 5000 à 8000 capable d'engranger de la tresse et ramenant au minimum 90 cm de ligne par tour de manivelle
  • La tresse est à privilégier absolument, en diamètre de 15 à 20/100
  • Au niveau du montage, optez pour un bulrag ou une bombette de 20 à 60 grammes raccordé sur la tresse,
  • Un bas de ligne fluorocarbone en 45 ou 50/100
  • Une agrafe rapide haute résistance à l'extrémité pour le changement rapide des leurres.
   
   

Coin de pêche : les plages (bâches, baïnes…)


S’il y a un poste où la place ne manque pas, c’est bien la plage. Que l’on pratique sur les plages à vagues puissantes de la région Aquitaine ou sur les plages à petites ou moyennes vagues plus au nord ou en Méditerranée, le principe est le même. Les poissons viennent dans les vagues manger des petits individus arrachés du sable. Les longues plages n’inspirent pas beaucoup car aucun repère visuel ne nous attire à première vue. Pourtant autour de chaque petite bâche ou baïne ou plus rarement au croisement d’un ruissellement d’eau douce, la nourriture se concentre et les carnassiers et poissons plats sont bien présents. Contre toute attente, sur les plages à forte pente dans les golfes, abers, ports et autres zones protégées, il n’est pas idiot d’effectuer quelques lancers au poisson nageur autour des corps-morts où les bars errent à l’ombre des bateaux. Il ne faut jamais oublier sur les bordures de plages ne sont pas des déserts mais de véritables lieux de vie d’une faune qui sert de garde-manger aux poissons plats et carnassiers. Crabes, coquillages, vers, petits lançons se cachent dans le sable est sont désensablés soit par les coups de gueule de carnassiers, soit par le ressac. Là où il y a des vagues, les poissons chasseurs comme le bar ou la liche sont souvent postés à la frontière de la zone mouvementée – le blanc ou la mousse – et d’une zone plus calme comme le creux d’une baïne.
Aux appâts, la pêche en surfcasting est très populaire. Les pêcheurs en surfcasting cherchent à différentes distances des poissons très variés. On peut alors pêcher au tout-venant à l'aide de vers ou viser des espèces particulières à l'aide de montages et appâts adaptés : daurades royales , bars , maigres par exemple avec des appâts attractifs : coquillages , crabes ou encore encornets . Il est d'usage d'utiliser des petites empiles par mer agitée, pour éviter les risques d'emmêlement du bas de ligne, et un très long traînard par mer calme.

Aux leurres il convient de lancer loin pour déceler la présence du poisson, qui d'ailleurs attaque parfois à 10 mètres de nos pieds. Si ça ne fonctionne pas sur une baïne , ça sera peut être bon sur la baïne suivante, il faut donc user du powerfishing en n'hésitant pas à changer de poste régulièrement. Les plages de galets ne sont pas à négliger. Elles sont nombreuses en Normandie, surtout en Seine Maritime. Il n'est pas nécessaire d'aborder ce type de poste discrètement, car le bruit que font les galets qui s'entrechoquent à chaque vague et l'eau en général tintée par les roulements de galets au dessus du sable estompent la méfiance des poissons plats comme des poissons chasseurs. Pour pratiquer les plages à forte pente en eau calme, le matériel classique « lancer-ramener » convient bien. C'est-à-dire canne 2,10 à 2,70 m, grammage 10-30 à 10-40 g et moulinet taille 3000 à 4000. Les leurres souples , stickbaits et jerkbaits font alors leur petit effet. Mais pour lancer dans ou derrière les vagues puissantes, il faut un matériel plus costaud, à savoir une canne 2,70 à 3,30 m de grammage 15-60 à 30-100 grammes. Avec ceci, le moulinet taille 4000 à 5000 est garni de tresse de 0.13 à 0.20 (idéalement 0.15 mm) rempli à 1 mm du bord de la bobine pour optimiser la distance de lancer. Il faut aussi penser à un bas de ligne d'un mètre en fluorocarbone ou nylon de diamètre 0.40 mm, non pas pour l'abrasion, mais surtout pour la discrétion. Par mer calme, les leurres à bavette tiennent bien le courant, mais par mer agitée ou vagues très puissantes, il faut passer au jig 40 à 90 g, le plus important étant d'atteindre la zone où se tient le poisson.

   
   


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Le nœud universel :

Ce nœud doit être le nœud de pêche le plus utilisé,
c'est d'ailleurs celui que j'utilise le plus pour attacher mes leurres, agrafes, plombs, etc …

noeud universel




Le nœud universel double :

Ce nœud est utilisé pour relier 2 lignes entre elles,
ça peut être pour relier de la tresse à fluorocarbone ou pour relier 2 mono-filaments.

noeud universel

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Le nœud albright :

Ce doit être le nœud le plus utilisé à ma connaissance pour relier une tresse à du fluorocarbone.
C'est l'un des plus fiables et des plus résistants pour cette fonction bien qu'il soit un peu compliqué à réaliser quand on est à bord d'un bateau.

noeud universel

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Le nœud palomar :

Ce nœud a la même fonction que le nœud universelle sauf que comme vous pouvez le voir,
il est bien plus simple à réaliser. De plus il est très solide donc n'hésitez pas à l'utiliser !

noeud universel

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La boucle fixe :

Ce nœud permet de remplacer une agrafe ou un émerillon,
il permet donc de laisser de la liberté au leurre pour sa nage
noeud universel

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La boucle Pater Noster :



noeud universel


noeud universel