PANNEAU SOLAIRE THERMIQUE
Ca peut se faire en deux ou trois heures
Si vous avez des questions a propos des matériaux ou des méthodes utilises pour le construire.
N'hésitez pas a nous envoyer un email avec votre question et nous serons contents de vous aider.
Demandez une fiche technique ici
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Charpente en bois
La charpente rudimentaire avant de la traiter |
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Traiter la charpente
Ca doit durer longtemps alors il faut en appliquer beaucoup |
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Fixer et peindre les supports au centre
Les supports au centre contribuent a soutenir le poids de la feuille en aluminium |
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Fixer et peindre les supports dans les coins
On vise des petits morceaux de bois en forme de triangle dans chaque coin pour soutenir la plaque en aluminium |
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Poser l'isolation
On met 30mm de laine de roche avant de mettre la plaque en aluminium pour l'isoler afin de ne pas laisser sortir de la chaleur du dos du panneau |
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Plaque pour absorber
Vérifier que la plaque en aluminium puisse être posée avec un écart de 4 mm pour l'expansion de chaleur |
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Tapisser l'intérieure de la charpente avec du papier d'alu
Le papier d'alu est posé sur l'isolation et reflète la chaleur a la plaque absorbante en aluminium qui est posée sur le papier d'alu. |
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Scratching the aluminium absorber
Roughing up and scratching the aluminium absorber plate so the paint adhears better to the aluminium
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Marking and drilling
Marking and drilling the holes for fixing the copper snake |
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Snake bits!
Laying out and checing the copper snake parts ready for cleaning and soldering |
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More snake bits
All the corners and short pipe sections |
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Cleaning the snake bits
Make sure you clean the pipe ends thoroughly with the wire wool. The cleaner they are the better the joint and the less likely it is to fail |
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All soldered up
All soldered ready for a clean with a wire brush and testing |
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Seal one end ready for testing
Just to makes sure it's water tight under pressure especially before fitting the glass and painting it |
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Testing the snake
Attach mains water pressure and test for leaks for a couple of hours. Give it a bit of a bash and bend occasionally to stress. |
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Fitting the glazing strips
Fitting the glazing strips |
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Fitting the snake in the box
Cutting the sealed end so it will fit through the hole in the box |
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Securing the snake to the plate with the brackets
Securing the snake to the plate with the brackets |
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Pipe clips
After all the brackets/pipe clips have been put in place |
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Glazing
Testing the fit of the glass before painting the absorber plate |
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Painting
Painted with mat black metal paint before the glass was fitted
A DIY solar panel |
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PANNEAU COMPTEUR ELECTRIQUE
HAUT
BAS
COMPTEUR CONSO ELEC
BAS
PANNEAU SOLAIRE A AIR
Panneau Solaire à AIR (V2)
1 Le principe
2 La réalisation
2.1 Le cadre
2.2 L'élément captant
2.3 L'isolant arrière
3 Quelques mesures et essais
4 Conclusions
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Préambule
Toujours très intéressé par les économies d'énergie, j'avais lu des articles sur le mur trombe et le puits canadien, et bien que les principes restent ceux d'accumulateurs de chaleur, cela m'avait interpellé car la simplicité est certaine, mais cela doit être prévu de préférence dès la construction. L'accumulation est plus difficile à réaliser après coup.
Mon idée de départ était de "chauffer" un petit atelier de bricolage en sous-sol, que j'aimerais bien seulement tempérer par le soleil, mais je ne veux rien casser, ni rien modifier, donc pas de stockage. Le problème dans ces réalisations après construction, est qu'elles sont toujours délicates à mettre en œuvre, car on "saccage" toujours un peu l'existant… Alors y-a-t-il moyen de faire sans rien toucher ? Peut-être ! Mais on est obligé de condamner provisoirement une ouverture qui n'est pas vitale, mais qui a le mérite d'être bien orientée. (Pour le sous-sol non habité, ce n'est pas trop dramatique !)
Je ne pense pas que cela soit autre chose qu'un prototype qui n'a eu le mérite d'exister que parce que j'avais déjà le matériel, mais cela peut avoir d'autres applications…on ne sait jamais. Le principe de la vitre est assez novateur (voir ci-dessous)
1 Le principe
Une surface absorbante noire ayant une très bonne conductivité thermique (cuivre) et un espace réduit faisant office de conduit d'air chaud, le tout situé à l'intérieur des locaux.
Pour empêcher les calories de repartir en face avant, comme dans un panneau solaire à eau, on va non pas mettre une vitre, mais UTILISER la vitre existante de la fenêtre ! C'est là que se situe l'intérêt, car la réalisation devient alors ultra simple et très légère.
L'arrière de ce conduit rectangulaire est isolé thermiquement, mais ça ne doit pas être très grave, puisque cela sera repris au niveau de la pièce à chauffer. J'ai donc placé en face arrière une feuille de plastique antibruit type pose de parquet flottant. C'est alvéolé et très léger, il n'en faut pas plus !
Il y aura toujours des difficultés pour plaquer l'ensemble contre la vitre à cause des dispositifs d'ouverture (loquets, clenche…etc)
2 La réalisation
Voici les principaux matériaux utilisés non compris les lattes en bois (photo ci-contre).
On peut ainsi voir la feuille de cuivre en rouleau, Un petit morceau de polystyrène de 2 mm Un petit morceau de sous couche isolante parquet (je ne connais pas le nom précis) On ajoutera quelques agrafes pour fixer ces éléments sur les lattes.
2.1 Le cadre
L'ensemble est réalisé sur la base d'un cadre en bois avec des lattes de 40X27 brutes. Les dimensions sont 1930 x 470 mm. Ce cadre a les particularités suivantes : Il possède des pieds qui dépassent et qui vont permettre le passage de l'air froid entre le cadre et la tablette de fenêtre. Dans la partie haute, ce sera de même, mais bien que des pieds ne soient pas utiles en partie haute, ils vont servir à caler l'ensemble dans l'embrasure de fenêtre.
Aucun assemblage difficile n'est nécessaire, et les lattes devraient être pré-percées et vissées entre elles, mais pour essayer, de simples clous font merveille (et éclatent le bois). Le passage d'air sera de 40 mm (latte placée sur champ) Un petit renfort central est nécessaire car les longueurs sont grandes et les déformations sans jambes de force pourraient s'avérer gênantes.
Les deux lattes horizontales seront mises à plat pour la rigidité longitudinale.
2.2 L'élément captant
J'avais dans mes "archives" un rouleau de feuille de cuivre de 20 centimètres de largeur et de 1/10 d'épaisseur environ. Je l'avais gardé pour le cas où ! L'élément captant est donc constitué de plusieurs feuilles de cuivre, agrafées à recouvrement, sur les lattes verticales (comme les tuiles d'un toit). Les feuilles sont soigneusement tendues et se recouvrent ainsi que dessiné sur le schéma pour permettre la montée de l'air chaud sans que celui-ci ne se sauve par les interstices… Quelques points de soudure à l'étain tous les 20 cm environ permettent de faire un ensemble qui se tienne un peu (sans déformer les feuilles de cuivre). Une fois cette fixation sur le cadre et les feuilles immobilisées entre elles, la surface sera peinte en noir mat. (Mettre quelques morceaux de lattes en dessous, pour ne pas trop "enfoncer" les feuilles de cuivre.)
Toute feuille entière en cuivre convient bien entendu, et l'aluminium pourrait tout aussi convenir, mais est moins bon conducteur de la chaleur.
Voici quelques valeurs de comparaison de conductivité thermique en W.m-1.K-1.
Argent 418
Cuivre 390
Aluminium 237
Zinc 111
Acier doux 46
On remarquera sur la photo ci-dessus prise depuis l'extérieur, les heures de prises et les ombres portées matérialisées par les flèches rouges.
(Faire également la comparaison avec la photo du titre)
2.3 L'isolant arrière
L'isolant arrière est lui aussi simplement agrafé (voir photo) sur les montants verticaux, mais débordera sur les lattes de traverse pour bien bloquer l'air. (Cela est nécessaire, car l'isolant parquet n'a pas la tenue à l'allongement qu'a le cuivre, et il aurait tendance à "bailler"…)
Il est possible de mettre du polystyrène en feuille de 2 ou 4 mm, mais cela reste très fragile, et le repli sur les lattes de traverse serait difficile sans qu'il ne casse.
3 Quelques mesures et essais
Sur la photo prise en intérieur, on peut voir la position des sondes de température (flèches rouges) On peut également voir les agrafes de fixation, et les deux thermomètres.
Plusieurs remarques généralistes sont à faire concernant une fenêtre verticale et l'énergie d'ensoleillement récupérable :
- C'est en hiver que les rayons du soleil seront les plus efficaces. (Course moins haute dans le ciel) - Au zénith, le soleil sera au point le plus haut et une petite ombre est portée à partir du linteau. A ce moment le soleil est aussi le plus oblique vis-à-vis de la verticale, et n'est certainement pas le plus efficace. - Les matins et les soirs, l'obliquité qui est favorable du fait d'une plus proche perpendicularité face au capteur, mais projection des ombres par les montants latéraux de fenêtre. (Cependant, le matin en hiver, il y en général peu à récupérer). Ce ne sera pas le cas de l'après midi, où il pourrait y avoir un point de la course du soleil qui donne les meilleures performances d'échanges relativement à l'obliquité et à la surface masquée par le montant de fenêtre. Les mesures indiquent cependant que le maximum est plus vers le zénith. (orientation SUD avec 15° Est). L'abaissement dans l'après midi est dû à la configuration des différentes ombres proches maison, haies (), sapins etc... - Les montants de fenêtre ainsi que les garde-corps vont projeter des ombres gênantes. - Le rapprochement du cuivre de la vitre pourrait éviter les circulations parasites d'air et limiter les ombres portées, il pourrait cependant être utile de garder quelque distance pour bénéficier de l'obliquité qui peut ainsi dépasser le bas de l'huisserie bois de la fenêtre. Tout cela est à vérifier au réel… - J'ai oublié de signaler que cette fenêtre est la seule du sous-sol équipée en double vitrage. (Les deux photos extérieures témoignent des ombres portées)
Il ne sera pas question ici de véritables mesures, car l'apport de chaleur en l'absence du débit d'air ne veut pas dire grand'chose d'un point de vue de l'énergie gagnée.
Pas de calculs théoriques que je ne saurais faire d'ailleurs, mais seulement un relevé des températures. Les mesures débutées à 11h25 donnent le maximum de surface active.
L'écartement du cuivre de la vitre crée une circulation parasite d'air chaud qui perturbe les mesures mais l'énergie n'est cependant pas perdue puisqu'elle reste en principe dans la pièce, mais fausse seulement les mesures de température.
Dans les "parasites", on peut citer aussi quelques passages d'air perturbateurs au niveau de la fenêtre…
4 Conclusions
Mis à part le coût de la feuille de cuivre (qui ne doit pas être donnée, vu les tarifs des matières premières), c'est le seul élément tant soit peu onéreux et diffcile à trouver. (Il est toujours possible de mettre de l'aluminium, voire du zinc de vieilles gouttières ou chéneaux dépliés par exemple, (mais difficiles à peindre)). La surface d'essais, n'est pas très grande, et ne donne pas de résultats miraculeux, mais c'est une simple expérience qui peut avoir intérêt dans quelques applications spécifiques.
A chacun d'imaginer suivant sa sensibilité l'intérêt qu'il peut y trouver…(Horticulture, fenêtres de toit, serres pour professionnels ou jardiniers amateurs…)
Ceci étant, je vais cependant faire quelques essais complémentaires en plaquant presque directement contre la fenêtre et voir si cette fois, associé à la chaleur radiante, ça fonctionne mieux ou moins bien. Je vais tout de même laisser un petit jour en hauteur pour la partie convection. (C'est un peu comme les convecteurs électriques ?...) Il y aura certainement des petits aménagements pour bien tendre le cuivre, genre ressort de rappel, car cette fois la distance entre la feuille de cuivre et la vitre sera faible, de l'ordre de 1.5 centimètre...
Voilà c'est réalisé ! Pour tendre, l'un des 2 côtés du tasseau est percé (trou oblong) pour pouvoir rattraper la dilatation. Pour le ressort on verra plus tard !... Au niveau des premiers essais, je serais tenté de dire ("comme ça" ! ) que ça semble presque mieux qu'avec la seule convection. Cela n'est absolument pas mesuré, c'est juste une impression.
De toutes façons c'est encore plus simple que simple.
Finalement le panneau est dans ce cas réduit à sa plus simple expression : une feuille de cuivre !
Les difficultés de mesures sont importantes pour pouvoir se placer dans des conditions à peu près identiques. Il faut attendre un peu de froid, avant de commencer des mesures comparatives. On notera 5 mm de jour en haut et en bas du cuivre, qui permettent la convection entre le cuivre et la vitre. Pour l'arrière, c'est du radian ! (La convection a été mesurée à 34°C avec soleil de février...) Les courbes ce sera pour plus tard !...Quand le froid et le soleil seront là.
Encore une petite information...Le vitrage de mes anciennes fenêtres isolantes qui dataient de 1973 n'ont pas tenu plus de 33 ans, et j'ai du le changer, car les vitres devenaient un peu troubles, mais quitte à les jeter je les ai gardées, pour éventuellement ce genre d'application en simple ou double vitrage. Ce sera l'objet d'une possible suite à cet article, si un jour je me décidais à les utiliser, mais là ce serait en extérieur...
Nouvelle information...Après l'été puisque cet addendum est de septembre 2008, je dois dire que j'avais laissé le dernier système en place, et qu'il ne m'a pas dérangé en été, car la chaleur apportée restait faible du fait de la position très haute du soleil, de la surface captante verticale associée à son retrait de la façade. Les ombres portées étaient largement présentes au plus chaud de la journée. Il est donc possible de laisser en place un tel système. Finalement tout est bien dans le meilleur des mondes, la chaleur utile est surtout disponible en hiver, ce qu'il fallait !
Vous voulez à tout prix faire quelques économies, quitte à sacrifier quelque peu le cadre de vie, alors c'est peut-être une solution…pour vivre à l'ombre !
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MONTAGE SERIE OU PARALLELE
Loi d'Ohm
Petit cours de physique : quelques rappels de tension, courant, résistance et énergie.
La loi d'Ohm relie la tension et l'intensité (le courant) qui alimentent un composant. Tension : u, courant : i, et résistance R.
Loi d'Ohm : u = R x i si on connaît la résistance, alors on l'alimente par une source de tension qui impose i à cause de R, ou bien par une source de courant qui impose u grâce à R. Donc un chargeur délivre soit une tension fixe, soit un courant fixe, et c'est écrit sur le chargeur. Si le chargeur est un 5V 1A, c'est qu'il fournit 5V quelque soit la résistance qu'on lui connecte, avec comme maximum 1A, sinon il brûle... autrement dit, on peut lui connecter une résistance de 200milliohms minimum. Si par exemple on le court-circuite, ça fait une résistance de quelques milliohms (dus au métal du fil électrique) et il crame.
L'unité de l'énergie est le joule. Mais les gens ne connaissent pas le joule et sont plus familiers avec le watt-heure ou l'ampère-heure. EDF vous facture le kilowatt-heure (kWh) et votre batterie portable et vos piles vous indiquent des milliampère-heure (mAh), pourquoi ?
Puissance consommée P : P = u x i = (R x i) x i = R x i² son unité est le watt ou le kilowatt (W ou kW) ou le volt-ampère (volt fois ampère, VA). En connaissant la valeur de la résistance, on n'a besoin que du courant ou de la tension pour calculer la puissance consommée. Autrement dit, si on connaît déjà R, on en déduit la puissance en donnant la valeur de i. Par ailleurs, si on connaît u, alors on peut calculer la puissance en donnant la valeur de i (en milliampère usuellement).
Et l'énergie consommée est la puissance que multiplie le temps qui passe pendant lequel vous alimentez votre composant. Donc si on prend l'heure comme unité de temps, on mesure l'énergie en watt-heure (Wh) ou kilowatt-heure (kWh). Et si on connaît la tension u, il nous reste juste à donner le courant fois le temps en milliampères-heure (mAh) ou ampères-heure (Ah).
Donc : énergie = P x t (watt-heure Wh) = u x (i x t) (tension fixe donnée et ampère-heure Ah).
Conclusion : le joule (pour les pistolets à bille, c'est l'énergie cinétique donnée à la bille), le kilowatt-heure (pour la facture EDF) et le milliampère-heure (pour les piles et les batteries), c'est trois unités pour mesurer la même chose, un peu comme le degré Celsius, le degré Fahrenheit et le Kelvin pour la température, alors qu'on pourrait l'exprimer en termes d'énergie cinétique microscopique, et donc en joules !
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J'ai installé sur le toit d'un chalet un panneau solaire de 12v 120w, je passe par un régulateur et dois brancher celui-ci sur 3 batteries de 12v 85 Ah chacune. Dans la notice on me dit de brancher celles-ci en parallèle et en "ETOILE". Quelqu'un pourrait-il m'expliquer ce branchement en étoile ? Je vous remercie ?
Un dessin vaut mieux qu'un long discours. Voir le schéma : |
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Bonjour. Le plus simple voudrait que l'on connecte le moins et le plus de la sortie du régulateur à la première batterie. En étoile, signifie tout simplement que le plus du régulateur sera branché sur le plus de la première batterie et le moins de ce même régulateur au moins de la "dernière" batterie, ceci afin de répartir convenablement le courant sur les batteries.
Sans cela, les batteries n'auront pas le même courant de charge dû aux pertes de charge. Je dispose, moi-même, d'un panneau solaire de 14 Watts rechargeant via un régulateur quatre batteries de 24 ah. En les branchant en étoile, elles se rechargent très bien mais, en branchant le régulateur à la première batterie, les trois suivantes font grise mine (surtout la dernière). Voilà pour mon expérience.
Voici un schéma : |
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Branchement en série ou en parallèle
De Arebor-Energie.
La figure du haut représente un branchement en série : le courant circule dans les deux appareils, l'un après l'autre. La figure du bas représente un branchement en parallèle : le courant circule dans l'un ou l'autre des appareils.
Le raccordement des appareils électriques en série ou en parallèle permet de modifier la tension dans le premier cas, et l'intensité dans le second. Les appareils en série sont placés les uns derrière les autres, et sont traversés par le même courant. Pour les appareils en parallèle, le courant se divise afin de les traverser simultanément. Cet article est valable pour des appareils ne produisant ou ne consommant que du courant continu (DC). Pour bien comprendre les explications qui vont suivre, il est vivement conseillé de réviser ses connaissances sur la tension et l'intensité.
Générateurs de tension en série
Générateurs en série.
Un générateur électrique augmente le potentiel des électrons. Autrement dit, il leur transmet de l'énergie, ce qui se traduit par une hausse de tension. Dans un branchement en série, les électrons vont traverser les générateurs les uns après les autres, et leur potentiel augmentera à chaque fois. Les hausses de tension vont donc s'accumuler. Dans notre exemple, nous avons mis trois modules photovoltaïques de 12V en série. Les électrons traversent d'abord le module A et obtiennent 12V. Ils traversent ensuite les modules B et C, et obtiennent à chaque fois 12V supplémentaires. Au final, leur tension a donc augmentée de 36V. En comparant cet exemple avec un circuit hydraulique, c'est comme si de l'eau était pompée une première fois et élevée dans un réservoir à 12m de haut. Il y aurait alors une deuxième pompe qui élèverait à nouveau cette eau de 12m, puis une troisième. A la fin, l'eau se trouverait à 36m de haut.
L'avantage de ce branchement en série est qu'il permet d'obtenir la tension que l'on souhaite. Par exemple, pour limiter les pertes dans les câbles lors du transport de l'électricité, il est préférable d'avoir une tension élevée et une intensité réduite. A puissance équivalente, cela permet de réduire les pertes par "effet Joule", ou de réduire la section des câbles (plus économique).
D'autre part, mêmes si les tensions des générateurs sont différentes, elles peuvent toujours s'additionner. On peut très bien mettre en série un module photovoltaïque de 12V avec un autre de 48V. On obtiendra alors 60V en sortie.
Générateurs en série ayant des tensions et des intensités différentes: la plus faible intensité s'impose aux autres, les tensions s'additionnent.
Il y a cependant des inconvénients à mettre des générateurs en série, notamment en ce qui concerne l'intensité maximum que peut délivrer le système. En effet, c'est le générateur ayant l'intensité la plus faible qui l'imposera à tous les autres. En comparant de nouveau avec un circuit hydraulique, on imagine que les trois pompes peuvent toujours élevées l'eau de 12m, mais que l'une d'entre elle a un débit de 10L par seconde alors que les autres peuvent pomper 100L. Au final, il n'y a bien que 10L par seconde qui atteindront le dernier réservoir à 36m de haut. Si les générateurs n'ont pas tous la même intensité, il s'agit donc d'une perte de puissance importante car certains ne seront pas utilisés au maximum de leur capacité.
Un autre problème concerne la résistance interne des générateurs. Même si elles sont relativement faible, dans une connexion en série, ces résistances s'ajoutent les unes aux autres et peuvent réduire l'intensité du courant au fur et à mesure que le nombre de générateur augmente. Au contraire, dans un branchement parallèle, les résistances se divisent.
Enfin, si jamais l'un des générateurs tombe en panne, c'est tout l'ensemble qui ne fonctionnera plus étant donné que le courant est obligé de traverser chacun d'entre eux.
Générateurs de tension en parallèle
Générateurs en parallèle.
Dans un branchement en parallèle, les électrons ne traversent qu'un seul générateur. Ils ne subissent donc qu'une seule élévation de tension. Chaque générateur crée une hausse de tension, mais jamais sur le même électron. Dans notre exemple, nous avons mis trois modules photovoltaïques de 12V en parallèle. Le courant se divise en trois groupes d'électrons qui traversent chacun un module différent. Le premier groupe d'électrons traverse le module A tandis qu'au même instant, le deuxième et le troisième groupe traverse respectivement les modules B et C. Au final, tous les électrons on obtenu 12V. En comparant cet exemple avec un circuit hydraulique, c'est comme si nous placions trois pompes côte à côte pour puiser au même endroit et remplir le même réservoir situé à 12m de haut. L'eau ne serait élevée qu'à une hauteur de 12m, mais avec un débit 3 fois plus important.
L'avantage de ce branchement en parallèle est qu'il permet d'augmenter l'intensité du courant. On dispose donc d'une puissance plus grande pour une tension donnée. Par exemple, la plupart des récepteurs électriques qui fonctionnent en courant continu utilisent une tension de 12V. Si plusieurs modules photovoltaïques 12V sont raccordés en série, la tension sera de 24V, 36V ou 48V et ne sera plus compatible avec nos appareils qui consomment du 12V. Dans ce cas, à moins de disposer d'un convertisseur de courant, il n'y a pas d'autre choix que de brancher les modules en parallèle au lieu de les mettre en série. De plus, on peut mettre en parallèle des générateurs ayant des intensités différentes. Les intensités de chaque générateur s'additionnent.
Générateurs en parallèle ayant des tensions et des intensités différentes: la plus faible tension s'impose aux autres, les intensités s'additionnent.
Autre avantage du branchement en parallèle: lorsqu'un générateur est hors service, les autres peuvent tout de même fonctionner (contrairement au branchement série). La perte de puissance est donc limitée à celle du générateur défectueux.
Le gros inconvénient de ce montage concerne la tension maximum qu'il peut délivrer. En effet, c'est le générateur ayant la plus faible tension qui l'imposera à tout les autres en parallèle avec lui. Dans un premier temps, il s'agit donc d'une potentielle perte de puissance. Mais, dans certains cas, cela peut même devenir dangereux. Par exemple, si on décide de brancher deux
batteries
ayant des tensions différentes, celle qui possède la plus forte se videra dans l'autre en créant un court circuit, une surcharge, et une destruction prématurée... Il est donc très fortement déconseillé de brancher en parallèle des générateurs de tension différentes.
Utilisez les liens suivants pour plus de renseignements sur le branchement des modules photovoltaïques et le branchement des batteries solaires.
Articles liés :
Ces conseils ne sont donnés qu'à titre indicatif. Ils n'engagent que la société AREBOR Énergie.
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EOLIEN
http://ecowind.forcemajeure.com / index.php / 2007 / 05/15 / 6-enfin-un-modele-pour-la-fabriquer-soi-meme
http://andrews.pagesperso-orange.fr/html/FR_links.html
http://www.eolprocess.com/start.php
Présentation
Cette fiche contient les plans pour vous fabriquer une petite éolienne à vitesse constante. Le but est d'arriver à la faire avec du matériel de récupération. Elle est capable de faire débiter entre 600 et 700 watts à un alternateur par un vent de seulement 30 km/h. Peu importe d'où vient le vent, de part sa conception, elle est toujours au top. Un astucieux système de régulation automatique permet d'assurer une rotation à peu près constante quelle que soit la vitesse du vent. De plus, elle se bloque automatiquement en cas de forte tempête. Pour info, le principe de l'éolienne à axe vertical fut breveté par un ingénieur français nommé Georges Darrieus en 1931.
Principe de fonctionnement
Quatre pales en forme de godet tournent sous l'action du vent (fig. 10). Elles se placent automatiquement dans la meilleure position en fonction de sa force et transmettent ainsi une vitesse constante à l'axe vertical. Par brise légère, les pales s'ouvrent au maximum. Lorsque le vent souffle fort, elles tendent à se refermer. A noter que le couple maximum appliqué sur l'axe se produit lorsqu'elles sont aux trois quarts fermées. Si le vent devient encore plus violent, les pales se ferment complètement et se rouvrent sous l'effet de ressorts dès qu'il faiblit (fig. 9).
Liste des matériaux
* 4 feuilles de tôle d'acier doux en 20/10 de 1000 x 750 mm
* 8 feuilles de tôle d'acier doux en 20/10 de 700 x 150 mm
* 3,5 m de fer plat de 80 x 5 mm
* 1 tôle de 320 x 320 de 5 mm d'épaisseur
* 1,4 m de fer plat de 30 x 5 mm
* 16 cm de fer plat de 20 x 4 mm
* 15 cm de fer rond de 50 mm
* 1 morceau de tube d'acier de diamètre 38 x 50 mm
* 1 morceau de tube d'acier de diamètre 20 x 80 mm
* 1 rondelle de nylon diamètre 60, épaisseur 8 mm environ
* 1 butée à billes
* 1 roulement à billes diamètre 30
* 8 vis diamètre 12 x 40 mm, avec écrous de 12 et rondelles
* 8 vis diamètre 8 x 15 mm + écrous et contre écrous de 8
* 4 vis diamètre 8 x 10 mm
* 2 ressorts de traction diamètre de fil 3 mm, diamètre extérieur 30 mm, longueur 330 mm
* 1 barre d'acier (comprimé) diamètre 30 mm x 1950 mm
* 9 m de cornière perforée de 50 x 50 mm
* 1 plaque de tôle de 700 x 190 mm
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Construction des pales
Elles sont au nombre de quatre et sont taillées dans de la tôle de 2 mm d'épaisseur. Elles sont chacune découpées dans une plaque de 100 x 75 cm et sont cintrées dans un rayon de 480 mm.
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Les supports de pales
Support supérieur
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Support inférieur
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La croix de liaison
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Biellette et accessoires
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Le socle
Il se compose de quatre pieds reliés par deux plateformes.
Position des pales en fonction du vent
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Principe
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Pour la suite
Pour que l'éolienne puisse faire tourner un alternateur il faut rajouter une poulie U à gorge trapézoïdale sous la plate forme inférieure.
Il suffit de la fixer sur l'axe N et de rajouter une courroie qui fera tourner un alternateur de votre choix.
Pour réduire le coût, nous vous conseillons de récupérer un alternateur 12 volts de voiture dans une casse.
Vous pouvez aussi récupérer un générateur sur un petit groupe électrogène.
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Pompe a chaleur
Pompes a chaleur coleos vendu chez bricoman ou CASTORAMA
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