"Le mur de Planck est autant dans le passé que le futur."
Dès les premières lignes, le lecteur se heurte à une déchirure du tissu temporel. Le passé et le futur ne sont plus des lignes, mais des murs. Des portails. La continuité du temps s'effondre, les instants deviennent quantiques. Il n'y a plus de zéro. Il n'y a qu'une pulsation entre Planck et moins Planck.
"Je sais bien la couleuvre le matin comme un signe que tu envoyais..."
Un dialogue fondateur entre générations. Une transmission mystique où le renoncement devient acte de création. Le sang des aïeux comme combustible de l'aventure nouvelle.
"It's a power game. Chacun joue sa partition."
Le monde est une symphonie d'intérêts. L'ordre social, politique, naturel, est maintenu par le jeu rythmique de pouvoirs concurrents. Le Roi Lion, figure de réconciliation, cherche le tempo universel.
Un chant enfantin, une fugue poétique, une chute dans l'eau. Là où la musique rejoint la matière.
"Le suicide n'est qu'un geste. Un rite de passage. Brûler le livre, une alternative symbolique."
Dans la logique existentielle du Roi Lion, la fin n'est pas un drame, mais une transition. La mort est une cérémonie, un seuil entre deux plans d'existence.
"Le Big Bang est."
Pas était. Pas sera. Il est. À chaque instant. L'éternité condensée dans la naissance permanente du réel.
Création d’un quartier autonome en énergie (solaire, éolien),
écologie urbaine, ruisseaux sous dalles de verre,
vin cueilli sur les murs, drone-taxis sur terrasses
et tours compost-éoliennes.
Le Roi Lion applique ses visions à l'espace. L'utopie devient urbanisme. Le rêve est tracé au sol, chaque rue une parabole.
"GOD = Gravitationnal Orbital Device"
Une technologie divine, une quête alchimique. Le Talisman est une clé physique, politique, mystique. Il permettrait de franchir les Portes.
"Transiter l'argent par l'art, ouvrir une chaire de métaphysique à Lassay..."
Le Roi Lion devient RexLudex. Pirate, prophète, artiste, stratège. Un être aux identités multiples, énigmatiques, schizophrènes. Il voyage par les portes temporelles, devient panthère, batteur, espion.
"Une porte, deux portes... Qui possède la clé ?"
L'obsession du passage. Le mythe du seuil. Chaque périple est une tentative de franchissement : du connu vers l'inconnu, du visible vers le sens. Une maison close devient temple. Une salle de cinéma devient sanctuaire.
"Je suis Narcisse, le fou qui rêve de parvenir à se voir."
Une grande litanie hallucinatoire. L'âme dissoute dans l'alphabet, les escargots s'enculent férocement dans la nuit. Un chant désarticulé, rabelaisien, mystique. Narcisse marche vers la lumière, à travers ses propres délires.
"Je voudrais chanter, mais ils ont décapité la Belle de l'été."
La voix du Roi Lion se perd dans le brouillard de l'histoire. Une révolte douce, élégante, sauvage. La quête continue. Le chant reprendra.
Note pour l'équipe : Ce chapitre "Les Idées du Roi Lion" fusionne fragments poétiques, projets politiques, mythologie personnelle et hallucination collective. Il constitue une constellation thématique dans le grand récit UTOPIES. D'autres fragments pourront être redistribués ou reliés au chapitre "Les Mémoires de Narcisse" ou au futur "Carnet des Rêves Urgents".
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