Bit
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Ne doit pas être confondu avec byte.
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Préfixes SI | Préfixes binaires | |||
Nom (Symbole) |
Standard SI |
Usage |
Nom (Symbole) |
Valeur |
kilobit (kb) | 103 | 210 | kibibit (Kibit) | 210 |
megabit (Mb) | 106 | 220 | mebibit (Mibit) | 220 |
gigabit (Gb) | 109 | 230 | gibibit (Gibit) | 230 |
terabit (Tb) | 1012 | 240 | tebibit (Tibit) | 240 |
petabit (Pb) | 1015 | 250 | pebibit (Pibit) | 250 |
exabit (Eb) | 1018 | 260 | exbibit (Eibit) | 260 |
zettabit (Zb) | 1021 | 270 | zebibit (Zibit) | 270 |
yottabit (Yb) | 1024 | 280 | yobibit (Yibit) | 280 |
Le bit est un chiffre binaire, c'est à dire 0 ou 1. Il est donc aussi une unité de mesure en informatique, celle désignant la quantité élémentaire d'information représentée par un chiffre du système binaire. On en doit l'invention à John Tukey et la popularisation à Claude Shannon.[1]
[modifier] Vocabulaire
Le mot « bit » est la contraction des mots anglais binary digit, qui signifient « chiffre binaire ». En anglais, l'expression a bit of a aussi le sens de « morceau de », « fragment de » ou de « parcelle de ».
Il ne faut pas confondre un bit avec un byte, mot anglais qui se prononce /bait/ et se traduit par multiplet[2], association d'objets semblables. En informatique, le byte est un groupe élémentaire de 6 à 9 bits, généralement 8, ce qui dans ce cas fait un octet.
Notation des valeurs
Un bit ne peut prendre que deux valeurs. Selon le contexte, numérique, logique (voir algèbre de Boole), électronique numérique, ou magnétique, on les appelle « zéro » et « un » ce qui équivaut respectivement à « bas » et « haut », « ouvert » et « fermé », ou « nord » et « sud » :
Contexte | Valeurs | |
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numérique | 0 | 1 |
logique | non/faux | oui/vrai |
espace | bas | haut |
électronique | ouvert | fermé |
magnétique | nord | sud |
optique | noir | blanc |
La valeur 0 est associée à « ouvert » en électronique, car lorsqu'un interrupteur est ouvert, alors le circuit est ouvert, et le courant ne passe pas.
Traitement parallèle des bits
Les circuits électroniques sont souvent conçus pour traiter plusieurs bits en parallèle. Ceci permet d'accélérer ou d'augmenter les capacités de traitement de l'information.
Exemple d'accélération de traitement : Il faut une seconde pour transférer un mégaoctet de données à travers un bus informatique de 8 bits cadencé à 1 mégahertz. Si la largeur du bus est doublée à 16 bits, alors une demi-seconde suffit.
Exemple d'augmentation des capacités : Un processeur 32 bits peut adresser directement 4 gibioctets de mémoire informatique. Un processeur 64 bits peut adresser 16 exbioctets.
Le sous-dimensionnement des capacités des processeurs est un problème historique posé par l'augmentation des capacités de mémorisation. Ainsi, les compatibles PC ont été initialement basé sur une architecture 16 bits (architecture x86, 1978) qui ne pouvait pas adresser plus de 64 kibioctets de mémoire sans passer par des complications (segmentation, mémoire étendue, mémoire paginée). Les capacités de traitement 32 bits furent introduites dans la famille x86 avec l'Intel 80386 (1986), mais ce n'est qu'avec un système d'exploitation conçu pour tirer parti des capacités 32 bits (Linux, Windows NT, Windows 95) que les 4 gibioctets d'adressage peuvent être pleinement exploités.
Les difficultés rencontrées pour augmenter les capacités en élargissant le nombre de bits traités simultanément constituent un défi technique qui a été largement exploité par le marketing. Ainsi les vendeurs de consoles de jeux et de cartes graphiques ont souvent présenté leur produit comme étant 32, 64 ou 128 bits en se basant sur le bus le plus large qu'on pouvait trouver dans le produit, sans que cela ne constitue une spécification technique très pertinente.